Un regard croisé pour mieux comprendre le fonctionnement de la biodiversité

AbeilleAfin d’appréhender les effets des actions mises en œuvres dans le cadre du programme Symbiose (ajustements de pratiques, aménagements et implantations) tout en contribuant à l’amélioration de la connaissance de la flore et de la faune du territoire d’étude, un suivi d’indicateurs préalablement identifiés a été lancé le printemps dernier.Ce suivi mobilise l’expertise d’organismes partenaires dans le cadre de leurs domaines de compétences. Il s’agit de la Ligue pour la Protection des Oiseaux Champagne-Ardenne (LPO CA), du Réseau Biodiversité pour les Abeilles (RBA), de Fédération Départementale des Chasseurs de la Marne (FDC 51) et de la Sarl MIROIR Environnement.

Mélampyre des champs

Ainsi sur la base de protocoles adaptés au contexte, des suivis de la petite faune de plaine (Perdrix grise), de l’avifaune (oiseaux communs), des insectes pollinisateurs, de la flore ainsi qu’une première approche des insectes auxiliaires ont été mis en œuvre durant le printemps et/ou l’été 2013. Les protocoles mis en œuvre sont disponibles dans la rubrique « Expérimentation/Diagnostic et suivi d’indicateur ». Les relevés et suivis réalisés cette année constituent un « état zéro » ou diagnostic initial, élément préalable à tout protocole de suivi inscrit dans la durée. Ces observations seront réitérées durant quatre années afin d’effectuer un comparatif des tendances annuelles.

Perdrix

A l’image des conditions particulières qui ont accompagnées les suivis réalisés cette année, les conditions météorologiques ainsi que d’autres facteurs environnementaux peuvent fortement influer sur la nature des résultats de ces suivis. Ainsi, l’analyse des tendances observées doit se faire au regard d’un ensemble de facteurs environnementaux et ne peuvent conduire qu’à la mise en évidence d’une tendance globale ou « bruit de fond » identifiable à l’échelle du territoire. L’obtention de données plus fines aurait nécessité la mise en œuvre d’une démarche à la fois plus complexe, chronophage et par conséquent plus coûteuse sans pour autant en garantir l’efficacité à moyen terme. A cet égard, le suivi tel qu’il a été engagé représente un compromis satisfaisant vis-à-vis du contexte, du temps impartit et des crédits disponibles.

bergeronnette-printaniere2Gageons que les résultats compilés à la fin de cette année n’auront pas été trop affectés par le caractère atypique d’un printemps à la fois froid et pluvieux (avec une couverture nuageuse tenace). Comme le soulignent les expert de Météo France, le printemps 2013 est le «plus froid depuis 1987, avec un écart de -1,3°C par rapport à la moyenne climatique calculée sur 1981-2010 ». Si l’on ne retient que le mois de mai, le plus stratégique pour de nombreuses espèces insectes, oiseaux et plantes notamment : Météo France souligne que « depuis 1959, le mois de mai 2013 (-3 °C par rapport à la normale) se place au deuxième rang des mois de mai les plus froids pour les températures maximales derrière 1984 (-4,4°C) ».

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.